06 mai 2009

In et Out à la Villa Arson


Ce mardi soir, j'assiste à la fin du Festival de cinéma gay et lesbien à la Villa Arson.

C’est d’abord pour moi, le conseiller général du 5e canton – nous sommes sur la colline de Saint Barthélemy – l’occasion de découvrir la magnifique salle de cinéma qui désormais complète le Centre national. Le nouvel écran sera d’ailleurs géré par l’association « l’Eclat » de Mariane Khalili et Estelle Macé, transfuges de l’Espace Magnan, et dont on connaît la passion pour un cinéma exigeant et même expérimental. L’ouverture de ce nouveau lieu est aussi la preuve qu’Eric Mangion (le cousin de Michèle) a tenu parole lorsqu’il me disait lors de sa prise de fonction qu’il avait l’intention d’ouvrir le bunker Arson sur la ville. Puisse d’autres « bunkers » s’en inspirer…

Cette soirée réservée aux audaces cinématographiques de Brice Dellsperger et de Bruce Labruce ne me laissera pas un grand souvenir sur le plan artistique. Par contre, elle est dominée par la personnalité décalée et attachante du performer tout terrain Jean-Luc Verna, qui me rappellera d’ailleurs que nous sommes amis… sur Facebook !

Quoi qu’il en soit, la soirée marque la fin de ces deuxièmes rencontres cinématographiques organisées par Benoît Arnulf (secondé efficacement comme il se doit par Sébastien Lefèvre). Une semaine de cinéma gay et les bien très largement ouverte à tous les publics (pour ma part, en plus de la soirée de clôture, j’ai pu assister au Mercury, en présence des auteurs, à l’amusant « Coquillages et crustacés » avec Valeria Bruni Tedeschi).

De la nuit Pasolini au happening du « Rocky Horror Picture Show », In et Out a fait la démonstration qu’il s’installait pour de longues années dans le paysage culturel niçois.

Il est sympathique de voir fleurir ces initiatives associatives qui permettent de compenser la pauvreté de la programmation cinématographique privée de la ville. Avec In et Out, je citerai le Festival du film de la Résistance ou la Semaine du cinéma lusophone à laquelle j’ai participé il y a à peine un mois.

Ainsi, « ils » ont leur Festival de Cannes, nous avons nos festivals de Nice. Fréquenter assidûment le premier, comme je le fais depuis de longues années, n’empêche pas d’avoir une tendresse toute particulière pour les seconds.

3 commentaires:

Delavaud Fabrice a dit…

Pour ma part, je n'ai pu résister à la soirée Rocky Horror Picture Show... Mythique... aussi bien à l'écran que dans la salle...

christianV a dit…

Tout cela est très intéressant, mais , question bête, comment faire pour être tenu au courant à l'avance de ce genre de manifestations culturelles qui nous change des officielles nissarteries?
Amitiés.
CV
P.S.Hier soir j'ai lancé un coup de gueule contre la villa Arson, il est sur Facebook, sa place serait plutôt ici; J'ai pu être excessif, que le bon Dieu me le pardonne. Amicalement.CV

NoLimit a dit…

C'est bien qu'il y ait des festivals sur Nice... j'espère qu'ils vont perdurer, et surtout s'amplifier, attirer le monde extérieur, car c'est ça aussi l'art...
Alors, longue vie au festival In&Out !! Accrochez-vous !!