23 août 2008

Il était une fois dans l’Ouest

Carnet de voyage n° 5


White sands desert


New Mexico UFO

Petite virée dans le sud du Nouveau-Mexique, le temps de vérifier, entre les grottes de Carlsbad et le fascinant désert de sable blanc immaculé de White sands desert, que dans la petite ville de Roswell, où un musée UFO (OVNI en anglais) a été consacré à « l’affaire », la vérité est toujours ailleurs…


El Paso

Etape dans la plus grande ville frontière des Etats-Unis avec le Mexique : le mur et les barbelés qui suivent le cours du Rio Grande en attestent. Triste et inefficace défense du Nord contre le Sud quand on sait que seul le co-développement protègera et le Nord et le Sud. On l’a compris, El Paso n’est pas une étape incontournable même si la ville n’est pas sans charme. En fait, passer par El Paso était aussi en souvenir de mon père. Toute sa vie, je l’ai entendu citer El Paso comme symbole mythique de l’Ouest, un symbole aux réminiscences westerniennes. El Paso était pour lui une petite ville poussiéreuse à rue unique, écrasée par la chaleur, et sous la menace imminente d’une attaque de banque. A un point tel qu’il n’hésitait pas à qualifier n’importe quel petit village de Bourgogne d’ « El Paso » à partir du moment où il faisait chaud et où la rue principale était déserte. J’en suis persuadé, il aurait aimé El Paso, la vraie. Car, après tout, Vancouver, Singapour, Bahia ou Syracuse, voyage-t-on pour autre chose que des noms ?


Arizona dream

Entre El Paso et Tucson, une jolie surprise nous attendait : le désert était vert. Pas le vert poussiéreux des maigres arbustes qui survivent péniblement à la chaleur, mais un beau vert tendre comme on le trouve parfois dans les Pyrénées, aux confins du Pays Basque. C’est que depuis plusieurs jours la tempête a frappé le sud des Etats-Unis (ouragans en Floride, inondations à Phoenix) occasionnant de nombreux dommages matériels et humains. Personnellement, nous avons été épargnés puisque nous n’avons subi qu’une demi-douzaine d’orages, d’une violence extrême mais très localisés. Et l’image que nous garderons de cette période sera cet inattendu et poétique effet collatéral : un désert recouvert d’une fine couche d’herbe… On peut donc considérer que nous avons eu beaucoup de chance.

Cela dit, le désert peut aussi subir d’étranges agressions. Ainsi, à Tucson, nous découvrons que depuis des années on stocke des milliers d’avions désaffectés dont on ne sait que faire et qu’on ne veut pas démolir probablement pour des questions de coût. Régler ce problème majeur d’environnement devra être un objectif du prochain président, du moins, je le suppose.

Trip sur le Strip

Après la Prom’ (classic !), les Champs Elysées et la 5ème avenue, c’est le prestigieux Strip de Las Vegas que je peux ajouter à mon palmarès de jogger collectionneur. A une heure matinale pour éviter les 42 ° C de la journée, le parcours fut agréable même s’il était parfois insolite. En effet, à Las Vegas, le coureur est obligé, par la topographie compliquée des lieux, de pénétrer parfois… dans le hall de certains casinos. C’est une expérience intéressante, même si, sur la moquete du Bellagio par exemple, vous vous penez plus pour Fred Astaire que pour Ron Clark !

Au-delà de ce grand moment sportif, le passage à Las Vegas était de toute façon incontournable, ne serait-ce que pour retrouver cette annexe du City Hall, où un certain 26 décembre 1995…

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Désolé Patrick, mais ce n'est pas demain que la base Davis-Monthan, le cimetierre des avions, sera démentelée: cette base existe depuis 1946 spécifiquement pour acceuillir les avions qui ne sont plus utilisé par l'armée US: ils y sont au choix maintenu en état de vol au cas où une guerre éclate, démantelés et revendus en pièce détachées aux armées de pays en affaire avec les USA, transformés en drones utilisé pour l'entraînement des pilotes de l'armée US ou convertis en pièce de musées (l'air de rien cette base a "recyclé" la plupart des avions de la seconde guerre monciale et de la guerre de Corée). Elle représente également pas moins de 8600 emplois civils et militaires (2% de la masse salariale de Tucson) et rapporte à l'économie de la ville 750 millions de dollars annuellement (3% de son PIB), sans compter le fait qu'elle est l'une des principales cause du dévellopement de l'industrie high-tech de Tucson (avec 50.000 emplois, les entreprises de haute technologie sont le plus gros pourvoyeur d'emplois de la région) et au dévellopement de l'université locale.

Enfin, si ça peut te consoler, la base a été placée à cet endroit précisément parce que le climat local, très sec, limite la corrosion et la nature du sol (très alcalin et donc très peu perméable) limite les risques de voir les avions s'y enfoncer, ou tomnber en morceau et laisser des métaux et autres substances toxiques contaminer le sol.