Même si je connais bien le texte (!), je ne suis pas peu fier de parcourir le produit fini. La maquette est magnifique, la préface de Claire Legendre lumineuse (*). C’est que j’ai toujours rêvé d’écrire un livre qui ne soit ni (directement) politique, ni universitaire. Aujourd’hui, c’est fait. C’EST FAIT.
Autre motif d’intense satisfaction, ces « Fragments de Nice » sont aussi une sorte de pied de nez aux médiocres xénophobes qui ne manquent jamais une occasion de rappeler que je ne suis pas Niçois de naissance. Et alors ? Ma réponse est là. Comme dit la chanson, « être né quelque part est toujours le fruit du hasard ». Aimer une ville, c’est y vivre, y aimer, y travailler, y militer, sans jamais oublier qu’elle appartient au Monde avec ses fulgurances et ses laideurs.
Deux rendez-vous me permettront d’expliquer tout cela.
Le samedi 17 mars, le livre sera officiellement lancé à la Librairie Masséna de 16 heures à 19 heures autour d’une dédicace.
Le mercredi 11 avril, c’est à la FNAC que sera organisé un débat autour du livre.
En attendant ces rendez-vous (et probablement quelques autres), voici les premières et dernières phrases du Fragment 1 :
« Quarante-deux ans. Quarante-deux ans déjà.
L’Arc-en-Ciel n’a pas changé ».
Immeuble-quartier au cœur de Pasteur, il égraine toujours son chapelet de constellations : Croix du Sud, Grande Ourse, Astrée, Gémeaux…
Dans les années soixante, années béton, années pognon, un seul promoteur avait à Nice la tête dans les étoiles et ce fut le nôtre. »
(…)
« J’ai douze ans et ma vie commence dans cette ville inconnue et mystérieuse qui pourtant me tend les bras.
C’est que cette ville est le monde.
Et désormais le monde m’appartient. »
(*) Samedi 3 mars à partir de 19 h, Claire Legendre et Jérôme Bonnetto fêtent la sortie de leur livre "Photobiographies" au Théâtre de l'Alphabet (10 Bd Carabacel - 04 93 13 08 88). Au programme : lecture, cocktail, signature. Entrée libre.