31 octobre 2007

Nice sur Seine



"Brise de Nice", association regroupant les journalistes niçois de Paris, se réunit chaque mois sous la présidence attentive et attentionnée d'Alban Mikoczy (France 2). C'est que nos compatriotes sont très présents dans les médias nationaux.

Pour le rendez-vous d'octobre, j'étais invité à présenter mon livre dans un restaurant de la rue Montmartre ("Ratatouille"... ça ne s'invente pas !). Loin de la nostalgie desséchante des "expats" à mauvaise conscience, "Brise de Nice" est une association joyeuse, conviviale et intergénérationnelle, puisque j'y ai retrouvé aussi bien certains de mes étudiants en ACL devenus stagiaires... qu'une Denise Fabre au demeurant très chaleureuse.

Présenter mon livre devant pareille compagnie fut donc un plaisir, même si, dans la foulée, les discussions se sont polarisées sur les prochaines Municipales. Sur ce thème, les interlocuteurs m'ont paru d'autant plus bienveillants qu'ils gardaient un souvenir ému du passage de Jean-François Knecht parmi eux il y a quelques mois. Manifestement, l'ami Jean-François avait fait quelques explications de texte...

Il est plus de deux heures du matin quand, "Bon sang, mais c'est bien sûr !", comme aurait dit feu le commissaire Bourrel, je peux enfin mettre un nom sur le visage du monsieur affable et un peu lunaire qui est en face de moi depuis le début de la soirée. Il s'agit, ni plus ni moins, que du compositeur Francis Lai. Le voir partir en fin de soirée avec un exemplaire de "Fragments de Nice" sera pour moi une source infinie de fierté cinéphilique.

29 octobre 2007

Les partis politiques

Qu’il n’y ait pas d’ambiguïté sur le sens de la démarche de « Nice Autrement ». Pour moi, les partis politiques restent les institutions de base d’une démocratie adulte. Leur rôle de structuration idéologique et politique de l’électorat est indispensable. Ils ont à la fois un rôle pédagogique et une utilité pratique. Leurs militants assurent l’interface entre les élus et les électeurs et leurs responsables animent le débat public.

Pour autant, ne pas constater certaines dérives reviendrait à se voiler la face. Trop souvent, les formations politiques, notamment en France où les effectifs sont faibles, se recroquevillent sur un appareil composé de permanents et d’élus dont le but principal est de se survivre. Indéfiniment. Cumul des mandats et clientélisme deviennent alors un véritable mode de gouvernement de ces structures souvent coupées de leur propre électorat.

Défendre les partis politiques consiste donc à dénoncer leurs dérives. Par la preuve ou par l’exemple.

27 octobre 2007

Les socialistes de « Nice autrement »


Pour baptiser le nom de la liste « Nice autrement », il était logique d’organiser une petite fête de famille. C’est donc devant les socialistes de mon comité de soutien que, pour la première fois, j’ai étrenné notre sigle tout neuf en déclinant avec gourmandise ses dérivés naturels : une campagne autrement, la politique autrement, et bien sûr la cité autrement…

L’atmosphère amicale, presque fraternelle, est parcourue d’une petite onde de poésie quand Magic Dario fait distribuer à chaque participant un petit pot de pensées violettes illustré par Laurent.

Après quelques mots de Dominique et Lucien, les secrétaires des sections, j’ai l’occasion de faire le point assez longuement devant plus d’une centaine de mes amis socialistes sur les premières semaines de notre singulière campagne.

J’explique notamment à quel point cette démarche iconoclaste suscite de plus en plus d’intérêt à l’intérieur même du parti puisque, malgré les manœuvres d’intimidation, ce sont désormais près de cinq cents militants encartés qui nous soutiennent (d’autres, nombreux, étant obligés de rester dans l’ombre…).

Je profite également de la tribune pour dénoncer l’indignité d’un certain nombre de critiques publiques contre Jean-François Knecht, en rappelant tout ce que la gauche et les Niçois doivent à l’action de notre camarade malheureusement disparu.

Je donne également rendez-vous pour le 14 novembre, date à laquelle nous proposerons une Charte à la fois éthique et programmatique aux Niçois, afin de bâtir dès 2008 « Nice autrement ».

Et de conclure :

« Bien sûr, la route sera longue et – ne nous leurrons pas – semée d’embûches.

Nous aurons contre nous les appareils, les médias, les clients, les faux amis, les mercenaires, les sondages, les groupes de pression, les bien-pensants et, probablement, l’air du temps et le vent de l’Histoire.

Mais cette victoire, il faudra toujours avoir la faiblesse d’y penser et la force d’y croire.

La force d’y croire, oui, mes amis, la force d’y croire. »


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DOMINIQUE BOY-MOTTARD ÉTAIT CE MATIN SAMEDI 27 OCTOBRE L'UNE DES INVITÉS DE L'ÉMISSION DE FRANCE 3 "LA VOIX EST LIBRE".
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24 octobre 2007

Céline



Elle est arrivée il y a quelques semaines dans notre équipe.

Elle venait d’ailleurs. D’un ailleurs orangé pour lequel elle s’était engagée le temps de deux élections nationales.

Notre démarche l’a séduite.

Contourner les appareils et présenter une liste rassemblant des femmes et des hommes de progrès autour d’un projet municipal qui ne laisse personne au bout du chemin, cela lui a plu.

Sans discuter, sans marchander, elle est venue pour voir. Et elle est restée.

Depuis, son sourire bienveillant et déjà familier est devenu pour l’équipe comme un symbole de ce « Nice Autrement » que nous voulons réussir.

Merci Céline.

Voir une interview de Céline sur Nice-premium.

22 octobre 2007

Les supercumulards

L’un est de droite. Il est ministre, président de Conseil général (et donc, accessoirement, conseiller général d’un canton rural), responsable de son parti dans le département. Elu député, il a cédé sa place à son suppléant quelques jours après l’élection. Aujourd’hui, il veut être maire de Nice. En plus.

L’autre est de gauche. Il est vice-président de Région, conseiller général et 1er secrétaire fédéral de son parti. En juin, il était candidat à la députation. Battu, on le dit tenté par la sénatoriale. Aujourd’hui il veut être maire de Nice. En plus.

En ce qui me concerne, depuis 2001, je me suis entièrement consacré à Nice. Que ce soit au cours des interminables séances du Conseil municipal ou en ville, aux côtés de la population. Pour être plus efficace, j’ai même renoncé, il y a quelques années à mon mandat de conseiller régional – alors que j’aurais pu l’exercer pendant encore plus de deux ans – et je ne me suis pas présenté aux dernières élections législatives.

Vieille politique, nouvelle politique. Comme élu, comme candidat, j’ai pris mes responsabilités. En mars, ce sera aux Niçois de choisir. Comptez sur moi pour qu’ils le fassent en toute connaissance de cause.

20 octobre 2007

L’Ovalie n’est pas mon royaume


Interpellé par l’ami Bernard, relancé par Franck, je me vois quasiment obligé de commettre un post sur l’événement de cet automne 2008 : la Coupe du Monde de rugby.

Au risque d’être à contre-courant et pas très politiquement correct, je dois avouer que l’Ovalie n’est pas mon royaume et que, devant le déferlement médiatique, j’ai préféré l’exil. Bien sûr j’ai suivi quelques matchs (France-Argentine en ouverture, l’exotique France-Namibie, le fatal France-Angleterre) mais, malgré quelques essais de rêve, le haka des Kiwis et un ou deux drops magistraux, je dois dire que la passion n’était pas au rendez-vous. A mon goût, les règles du jeu sont trop complexes et le spectacle trop brutal.

Je ne dois pas être le seul à penser cela car nous pouvons constater que ce sport a du mal à s’imposer internationalement. Il reste cantonné à un nombre réduit de pays : les trois grandes nations du Sud, le Royaune-Uni, la France et, aujourd’hui, les Pumas d’Argentine. Trois matchs sur quatre de cette Coupe du monde étaient en effet déséquilibrés. Quel est, par exemple, l’intérêt d’un France - Namibie ou d’un Portugal - Nouvelle Zélande (à peu près le même que celui de France – Iles Féroé, en foot, me direz-vous…) ? Et, même dans les pays à forte tradition rugby, le caractère régional de sa pratique reste fort : en France, le Sud-Ouest, en Australie, la Nouvelle Galles du Sud.

Mais, par-dessus tout, j’ai détesté l’instrumentalisation de l’événement par le pouvoir politique. La lecture de la lettre de Guy Môquet dans les vestiaires était même, pour moi, le comble de l’indécence. Sans parler de l’engouement suspect autour du joueur Chabal.

Finalement, une certaine morale a fini par s’imposer, la marche triomphale a tourné en Bérézina, le sceptre promis se transformant en boomerang mal maîtrisé.

Il n’y aura pas de troisième mi-temps sous les lambris de l’Elysée.

18 octobre 2007

E la nave va


En quelques semaines, l’Argo de la campagne a rejoint la pleine mer. Après un mois de septembre consacré, suite à un départ tonitruant, à éviter le Charybde de l’incrédulité et le Scylla de la calomnie, nous pouvons désormais apprécier l’activité bien ordonnée d’un équipage plein d’enthousiasme.

Il y a, bien sûr, les forums de campagne du dimanche, les séances d’information-débat du vendredi (chaque semaine, à 18 h, ouvertes à tous) et la campagne des quartiers (un canton par semaine, quatre demi-journées sur le terrain dont trois avec la tête de liste).

Il y a aussi les séminaires programmatiques du samedi où nous faisons le point sur un chapitre de notre programme généraliste (économie, transports et déplacements, logement, éducation…) tout en organisant les rencontres de la semaine avec les grands témoins et peut-être futurs candidats du rassemblement.

Il y a surtout ces mille décisions, initiatives, réflexions, rencontres, et tous ces visages, ces personnalités, ces expériences qui font le quotidien d’une campagne.

A bord de l’Argo, il n’y a pas de marins professionnels mais des femmes et des hommes qui n’ont jamais le mal de mer et qui sont toujours prêts à affronter les tempêtes du Pont Euxin. Quant à la Toison, ils ne la veulent pas pour eux mais pour Nice, ses habitants, et une certaine idée de la Démocratie.

15 octobre 2007

Vivement dimanche !


Selon un rituel désormais bien établi, chaque dimanche, vers 18 heures, se réunit au 3 avenue Cyrille Besset le comité de campagne. Plus exactement, le forum de campagne, car l’ordre du jour et les débats restent très libres, mêlant l’organisationnel et le fond. Ce joyeux mélange n’est pas l’indice d’une organisation laxiste, mais bien au contraire l’expression collective d’un groupe qui ne veut pas perdre ses valeurs, y compris dans une démarche électorale.

A vrai dire, à travers ces réunions du dimanche à chaque fois plus diversifiées (je communiquerai bientôt sur cette rafraîchissante diversité), je retrouve le plaisir de la politique. Emanation d’un véritable intellectuel collectif – ce qui ne veut pas dire un collectif d’intellectuels –, les interventions sont très majoritairement positives, portées vers l’avenir.

Et surtout, sur le groupe, flotte le parfum oublié depuis bien longtemps de la camaraderie. Le plaisir d’être ensemble, de réfléchir ensemble, de rire ensemble, d’agir ensemble.

Vivement dimanche !

13 octobre 2007

La nausée

Le Conseil municipal a débuté depuis une bonne heure quand, au détour d’une délibération presque anodine (il s’agit de confirmer le bail Sulzer accepté comme un seul homme par la majorité municipale il y a un mois), un tiers des élus UMP vote contre Peyrat.

Le parfum délétère de la trahison flotte à nouveau sur l’assemblée. Cette scène me projette quelques années en arrière quand la quasi totalité du groupe Baréty avait rejoint… Peyrat après son élection en 1995. Le pire est que certains spécialistes étaient présents les deux fois dans ce ping-pong infernal, ce Rolland Garros de la trahison.

Comme adversaire politique, ce spectacle devrait me réjouir : en fait il me navre, pire, il me donne la nausée. Pendant toutes ces années, il y a eu des dizaines d’occasion de claquer la porte de la majorité pour des raisons nobles, des motifs d’intérêt général, des cas de conscience. Pourtant, ces femmes et ces hommes ont tout voté, tout accepté, tout exécuté. Et si, aujourd’hui, ils quittent le navire, c’est pour ne pas rater l’embarquement sur le paquebot Estrosi, pour des places, des hochets, pour l’illusion du pouvoir.

A part cela, ce fut un Conseil de fin de règne où, une fois de plus, j’ai expliqué que concéder le grand stade ne pouvait qu’aboutir à une impasse (absence de candidat ou contrat léonin forcément cassé par le juge) et donc à un nouveau retard pour ce dossier majeur. Un Conseil où j’ai également dit que faire payer un parking aux étudiants de Saint jean d’Angély était facteur d’inégalité, que le plan de circulation de Borriglione était au minimum à revoir, que l’école Thérèse Roméo attendait toujours ses travaux de sécurisation, et surtout que l’apathie qui régnait autour de « Nice, capitale européenne de la culture » n’était pas la meilleure façon de gagner la compétition.

Mais tout cela pouvait-il encore intéresser ceux qui étaient déjà tellement occupés à tirer des plans sur la comète de leur avenir politicien… ?

12 octobre 2007

Première dans le premier



Depuis mardi, nous avons entamé notre « campagne des quartiers ». Cette opération de proximité, menée avec détermination en 2001, avait été un des facteurs de notre très bon résultat.

Il s’agit de distribuer massivement et en quelques jours un questionnaire relativement détaillé sur un quartier afin de demander aux habitants leurs souhaits concernant l’avenir de celui-ci. Trois semaines environ après cette diffusion, une réunion est organisée dans un lieu symbolique du quartier avec ceux qui ont retourné le questionnaire. Cette rencontre permet de dégager des priorités parmi les propositions des habitants.

Après avoir visité de la même façon l’ensemble des quartiers de Nice, une séance d’arbitrage permet d’obtenir une cohérence d’ensemble et de faire les choix imposés par les contraintes budgétaires.

Et c’est ainsi que, la campagne officielle étant ouverte, les candidats de la liste habitant le quartier en question peuvent présenter un programme spécifique répondant aux principaux souhaits de la population sans pour autant faire preuve de démagogie.

Ce programme des quartiers ne se substitue évidemment pas au programme généraliste, mais il constitue une intéressante anticipation des mécanismes participatifs que nous voulons mettre en place dans le cadre de notre programme municipal.

Cette année, pour des raisons de calendrier électoral national, l’opération sera conduite en seulement quatre mois et la réflexion sera menée à l’échelle du canton. Ce qui donnera quatorze programmes, correspondant en fait à une vingtaine de quartiers.

Logiquement, nous avons entamé la campagne 2007-2008 par le premier canton et ses quartiers historiques (Vieux-Nice, Port). En mars, ce canton sera aussi le théâtre d’une élection cantonale qui ne peut être négligée par les protagonistes des Municipales. C’est aussi le lieu d’une grande victoire de Nice Plurielle quand, avec les associations et contre l’avis de la Mairie, de la CCI, de l’Etat et… de la Région, nous avions empêché le projet de port de grande croisière de se réaliser. Aussi, ne faut-il pas s’étonner si l’accueil dans ces quartiers est particulièrement chaleureux.

De la très nissarda « Cave de la Tour » à la terrasse fitzgéraldienne du « Club nautique », l’Argo a entamé son périple. Certes la Colchide est encore loin, mais l’enthousiasme de l’équipage est grand et nul ne doute de l’issue du voyage.

09 octobre 2007

Nice potins

Le numéro de Nice-Matin de ce jour envisage que je pourrais être le futur Bernard Kouchner d'une liste Estrosi. Le climat qui entoure actuellement le Parti Socialiste sur la question de l'ouverture est suffisamment délétère pour que je réagisse immédiatement par le communiqué suivant envoyé aux médias :

« Me considérant depuis toujours comme un non professionnel de la politique, je n’ai pas le goût des petites manœuvres politiciennes. Homme de gauche depuis toujours, fidèle à mes valeurs, j’ai considéré que le temps était venu pour Nice de tourner la page et de se projeter enfin dans l’avenir, un avenir où les Niçois vivront mieux.

C’est la raison pour laquelle j’ai décidé de prendre l’initiative de réconcilier et de rassembler une majorité de Niçois sur un véritable projet d’alternance avec une équipe composée de femmes et d’hommes venus d’horizons différents et ouverte sur la société civile.

Cette tâche exaltante mobilise toute mon énergie. Le reste n’est que (mauvaise) littérature. »

07 octobre 2007

Délocalisation à Mouans-Sartoux


Trois jours de Festival du livre à Mouans-Sartoux resteront une expérience inoubliable pour l’auteur néophyte, mais aussi – et c’est plus insolite – pour le candidat niçois.

Pour l’auteur, il est en effet très valorisant de se trouver immergé dans un milieu littéraire aussi prestigieux. Mes voisins de dédicace, par exemple, sont à la fois sympas et littérairement intimidants (« Fragments de Nice », ce n’est quand même pas « Guerre et Paix » !!!)

Valentine Goby, ma voisine de droite, jeune trentenaire, a devant elle une dizaine d’ouvrages dont plusieurs « Poches ». Il est vrai que, pour moi, être publié un jour en « poche » relève du fantasme absolu…

Henri Broch, mon voisin de gauche, universitaire et vulgarisateur scientifique, a co-écrit quelques ouvrages avec Georges Charpak himself… Excusez du peu !

Malgré tout, mon unique et modeste ouvrage arrive toutefois à tirer son épingle du jeu grâce aux lecteurs qui viennent glisser un mot aimable ou aux acheteurs qui me demandent une dédicace. Après la séance initiale à la Librairie Masséna, le débat à la FNAC, et le Salon du Livre de Nice, c’est la quatrième fois que j’ai le plaisir de rencontrer directement le public, et ce plaisir est toujours aussi vif.

Pour l’élu, la manifestation a également été très utile. J’ai parfois eu l’impression, pendant ces journées, que l’élection municipale de Nice s’était délocalisée à Mouans-Sartoux. En effet, à part trois ou quatre manifestations d’inquiétude sur le thème de la division, c’est par dizaines que je peux compter les témoignages de sympathie, du simple clin d’œil à l’offre de services militante.

Des responsables – et pas des moindres – du PCF et des Verts me confirment par ailleurs que leur position concernant les Municipales de Nice n’est absolument pas arrêtée. Donc acte.

Si l’on ajoute les mini-débats sur le tramway, le sondage de l’UMP, l’évolution de la dette et l’avenir de Peyrat, on se dit que les organisateurs auraient été bien inspirés en programmant un débat… sur Nice.

Une belle histoire pour terminer.

Ma dernière dédicace sera pour Florian, un petit garçon blond qui porte fièrement le maillot n°10 de la Seleçao. Probablement sa première dédicace. Il y a sept ou huit ans, j’avais accepté d’organiser à domicile la soutenance d’un mémoire pour une jeune femme qui, après une grossesse difficile, était sur le point d’accoucher d’un petit garçon. Cet enfant, c’était Florian.

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Le premier secrétaire fédéral du PS n'a toujours pas compris que son attitude particulièrement agressive à mon égard ne rendait pas service à la gauche et encore moins à lui-même. Fidèle à ma position exprimée sur ce blog le 16 septembre, je refuse de répondre à la polémique qu'il se plaît maintenant à développer dans les médias. Je ne descendrai pas dans le caniveau.
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06 octobre 2007

La fenêtre reste entrouverte…

Edward Hopper, Rooms by the sea


C’est en pleine séance de dédicace au salon du livre de Mouans Sartoux (quel magnifique exemple de réussite municipale que la ville d’André Aschieri), que Jean-François Roubaud de Nice-Matin me téléphone pour me livrer les résultats d’un sondage commandité par l’UMP pour les Municipales de Nice.

C’est à chaud que je risque quelques commentaires, puis… à tiède avec les copains de l’équipe de campagne, un peu plus tard dans la soirée.

Sur le sondage en général. Les Présidentielles nous ont appris à relativiser ce type de consultation cinq mois avant une élection : si ceux de l’année dernière à la même époque s’étaient révélés exacts, le Président de la République s’appellerait Ségolène Royal. Par ailleurs, c’est une règle presque immuable : un sondage est rarement défavorable à celui qui le commande (en l’occurrence l’UMP).

Sur la primaire à gauche. 10% sur la base d’une simple déclaration de candidature, très personnalisée et sans aucune précision sur la future liste et le futur programme (ce qui n’était pas de la désinvolture mais la manifestation d’une volonté de dialogue et d’échange pour réunir les conditions d’un véritable rassemblement citoyen) constitue un socle intéressant face aux 15% d’une liste officielle PS-PCF-Verts-Radicaux, par ailleurs loin d’être acquise.

Cette première photographie valide notre démarche.

Une liste classique, collectionnant les appareils n’a aucune chance. Une liste qui ne s’inscrit pas dans les schémas et les clivages traditionnels peut créer une dynamique inédite. C’est cette démarche qui a déjà été validée par presque cinq cents militants socialistes niçois (les noms continuent à s’ajouter).

Pour cela, il va falloir rassembler et séduire.

Rassembler des femmes et des hommes de tout horizon qui partagent notre ambition pour Nice et notre volonté de réformer les pratiques politiques.

Séduire par un programme et surtout par un élan et une volonté farouche de sortir des sentiers battus par les notables de tous poils. Nous devons faire preuve d’enthousiasme (la politique ne doit pas être triste), d’abnégation (la politique n’est pas un métier) et d’imagination (la politique, c’est fait pour changer les choses, pas pour occuper des places).

Nous devons être de simples citoyens investis d’une mission temporaire s’adressant à leurs concitoyens avec le langage de la raison pour construire avec eux une ville réconciiée et solidaire où il fera bon vivre.

L’ouverture est étroite, mais la fenêtre reste entrouverte.

02 octobre 2007

Marion, Lulu, et les 400

La primaire avec le candidat de l’appareil ne se gagnera pas qu’avec les militants socialistes, loin de là, mais elle se gagnera aussi avec eux.

C’est pour cela que l’initiative de Marion, jeune militante, nouvelle adhérente, ségoléniste convaincue, et de Lulu, militant fabiusien chevronné, sous la houlette de Dario, mon directeur de campagne Strausskahnien, est particulièrement bienvenue.

Il s’agit de regrouper les militants socialistes niçois qui soutiennent ma candidature et surtout sa logique et l’opportunité de victoire qu’elle ouvre.

Une première liste de 400 (412 exactement, mais ne chipotons pas !) est publiée aujourd’hui. Il va de soi que cette liste est incontestable et que la réalité de ces militants peut être vérifiée sur le fichier… de la Fédération 06 du PS !

Je ne doutais pas de ce soutien, mais j’avère être surpris par sa précocité et son ampleur (surtout si l’on considère que de nombreux militants me soutenant ne pourront figurer sur une liste publique pour des raisons professionnelles… ou associatives).

Cela dit, la liste doit maintenant se convertir en véritable comité de soutien ouvert à l’ensemble de la population. Gageons que ces 400 deviendront rapidement les 4 400 du renouveau niçois…